Ovins La tendance reste baissière dans les agneaux
Les commandes de rentrée n’ont pas été à la hauteur des attentes des abatteurs, qui ont constitué des stocks sur certaines pièces.
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La demande de viande ovine se replie déjà, alors que d’ordinaire cette perte de vitesse est plutôt constatée sur la seconde moitié de septembre. Le budget des ménages a été siphonné par les vacances, la rentrée des classes, mais également par la flambée des prix des énergies. L’agneau pâtit également du niveau de prix élevés sur les étals des grandes et moyennes surfaces et des bouchers. Du côté de la restauration, les importations irlandaises sont concurrentielles face aux tarifs français.
Le niveau de l’offre n’est pas excessif, mais il est largement suffisant pour couvrir la demande. Les éleveurs observent une érosion constante du prix des agneaux sur les cotations entrées en abattoir, qui sont passées en dessous de 8,00 € et sont maintenant inférieures à l’an passé. Les abatteurs savent très bien qu’une dégradation importante des prix serait très néfaste pour l’avenir de la production.
À Parthenay, les tarifs se maintiennent dans les agneaux sous signe de qualité. Les agneaux U de 38-44 kg se vendent entre 3,60 et 3,95 € pour monter entre 4,00 et 4,20 € dans les 32-38 kg à Moulins-Engilbert, l’écoulement a été plus compliqué notamment dans les lots hétérogènes, avec des 38-44 kg à 3,54 € de moyenne et des 44-50 kg à 3,34 €.
En brebis, le commerce reste assez fluide avec une offre saisonnière juste suffisante pour la demande dans les bonnes brebis lourdes qui se vendent entre 1,40 à 1,90 €/kg vif sur Parthenay, Sancoins ou Réquista. Le placement reste délicat avec peu de demandes dans les maigres.
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